Séjour raquettes en Andorre du 29/3 au 3/4 2021
Concerto en Queyras du 29/09 au 07/10/2020
Bravant Covid-la-virale, les trains annulés et les tunnels fermés, la troupe de Claude s’est trouvée à pied d’œuvre et de montagne à Ceillac en Queyras.
Alex le tempétueux a bien vite arrosé les vallées ce que voyant les sommets ont commencé de tricoter leur écharpe neigeuse.
Mais la fée Émilie pleine d’imagination, de savoir-faire et de bienveillance a déjoué les pièges de ces malandrins.
L’été
Seules quelques têtes blondes parsèment la forêt de mélèze. Tels des casse-noix mouchetés égrenant l’arolle, les randonneurs sèment leur allant et leur bonne humeur jusqu’au lac Miroir puis sur le col vers Saint Véran font une Fabuleuse Randonnée Oxygénée dans une Montée Agréable Gaiement Exécutée – comprenne qui pourra !
La saison des pluies.
Sous l’assaut des nuages ruisselants, il faut se réfugier dans la Maison du Soleil où l’accueil réchauffe plus que l’astre lui-même masqué. Le soir venu on partage bières ou chocolats chauds pendant que sèchent les oripeaux.
L’hiver.
Froid, neige, congères, vent, rien ne les arrête et les voilà le cul dans la neige pique-niquant au col de Chamoussière espérant en vain le lever de rideau nuageux sur Le Viso. Point découragés, ils montent à la Croix de Curlet. Mais sur les crêtes la bourrasque de neige les fait se réfugier dans la cabane Lamaron où ils festoient de bon cœur.
L’automne.
Temps frisquet pour déjeuner sous le col des Prés Fromage, mais quel panorama sur les cimes blanches du Pain de Sucre, du Viso ou de la tête des Toillies. Enfin, ni la moraine abrupte, ni la glaise n’entament la bonne humeur et la joie de cheminer sur les sentiers du Lac de Souliers.
Adieu chamois, aigles, moutons et autres queyrassins, l’heure du retour et des souvenirs enchantés a sonné. Merci et bravo à Émilie pour son sens de l’improvisation et la réussite de ce séjour malgré la présence de Marcelle, Marie-Hélène, Marie-Thérèse, Anne, Raymond, Hussein, Gérard et Claude notre organisatrice.
Séjour Belle Ile du 23 au 28 mai 2019
Après une belle traversée de Quiberon à Belle-Ile, arrivée sur la Citadelle de Palais, de notre fine équipe de 12 marcheurs (euses).
De Palais à Locmaria, en passant par la belle plage des Grands Sables, de Locmaria à Calestren, des Aiguilles de Port Coton à la pointe des Poulains, découverte de la jolie résidence de Sarah Bernardt, puis le joli port de Sauzon ! Que de paysages époustouflants ; une belle rando bien sportive et joyeuse, par monts et par vaux !
Belle côte sauvage, rias profondes, entre les landes de bruyères et l’or des ajoncs et genêts, une flore très variée et rare (petites orchidées, …). Et les oiseaux : goélands, cormorans, aigrettes, et plus rares, crabes à bec rouge, pétrels fulmar… quel ballet ! Et la mer si belle avec ses bleu et ses vert, écumante parfois ! Et le soleil qui a bien été généreux avec nous.
Le soir, nous avions plaisir à nous retrouver autour d’une « petite mousse », ou autre ; belle convivialité !
Bon accueil à l’auberge de « jeunesse », par une jeune équipe très sympa et chaleureuse …, et qui innové par des pique-niques, livrés sur place, CHAUD ? Nous ! Nous nous sommes bien amusés avec les paupiettes … ficelées ; c’était drôle !
Un grand MERCI à Marithé qui a merveilleusement bien préparé cette découverte de Belle-Ile, et nous a nourris de commentaires historiques et autres, très variés et très intéressants.
Texte de Jacqueline et de Claudie.
Séjour raquettes dans la réserve du Néouvielle du 26 janvier au 2 février 2020
La pudeur du marcheur est de ne point trop en dire. Vous ne saurez donc jamais le bonheur de déambuler dans les paysages inédits et sans cesse renouvelés du pays blanc. D’ailleurs comment dire le vent qui balaie la neige en petits fantômes ou en vagues argentées, ou partager la respiration qui s’apaise après l’effort de la montée ou encore l’émerveillement devant le spectacle de la montagne qu’elle s’appelle Bugatet, Néouvielle, Cirque de Barroude… Comment décrire le val tout courbé de Piau qui dévoile ses beautés pas après pas. Même s’il le veut, pourra-t-il vous faire goûter le crissement de la neige sous les raquettes ou le chant de celle-là sous les rayons du soleil, entendrez-vous le bruit sourd de l’avalanche ? Vous apprendra-t-il que les lacs ont caché leur joli teint azur sous un épais manteau blanc jouant à cache-cache avec le béotien. Le marcheur ne vous dira jamais l’excitation au moment de chausser les raquettes qu’il le fasse pour la première fois ou en vieux blasé qui se trompe quand même de pied. Il ne vous parlera pas du gai babillage de ses compagnons qui étaient surtout des compagnes. Les mots lui manqueront pour vous faire visiter le doux vallon dont la neige vierge n’est zébrée que de la trace de son passage et l’empreinte d’un animal invisible. Sûrement il fanfaronnera pour taire la dureté de tracer son chemin dans la neige collante, et le doute ressenti devant le raidillon, qu’il faille le monter mais plus encore le descendre. Par contre il sera sans doute intarissable sur la joie enfantine de foncer dans le brouillard au doux mais frisquet balancement du télésiège qui le mène au cœur du Néouvielle. Son imagination sans bornes vous contera encore et encore ses aventures picaresques à dos de cuculuge et les chutes niagaresques dont on se relève en riant.
Mais non, il ne vous dira rien, vous serez bien obligé d’aller vivre cette aventure un jour. Gérard
Galette 2020
Le vendredi 10 janvier , 72 inscrits en tant que » mangeurs de galette » et une poignée de non inscrits sont venus assister à l’ habituelle projection de diaporama des divers séjours 2019 et déguster ensuite la traditionnelle galette accompagnée d’une boisson , soirée conviviale comme chaque année.

Repas de Noël du vendredi 13 décembre
L ‘ambiance du repas était très agréable ..Le menu a été apprécié .
Nous étions 71 convives .Et le final en dansant a dynamisé une dizaine d ‘Astapat pour enchaîner la rando de Noel le samedi soir dans les rues de Nantes .
Nous étions les serre fil et trois d ‘entre nous en-tête des familles présentes pour la balade aux lampions traditionnelle .
Lien album photos :https://photos.app.goo.gl/net29jTYcE3QEkBz8

Journée du 6 novembre à Maulevrier
Geneviève , Pierre-Yves et Marie ont organisé le mercredi 7 novembre une journée
à Maulevrier dans le Maine et Loire où se situe le plus grand parc Japonnais d’Europe
Une randonnée d’une dizaine de km le matin principalement le long de La Moine
suivi d’un petit apéro champêtre clôturaient la matinée .
La quarantaine de randonneurs s’est ensuite rendu au restaurant à St Pierre à quelques km de
Maulevrier où fut servi un repas apprécié de tous .
L’après midi fut consacré à la visite du Parc sous la conduite de 2 guides , le groupe étant divisé en 2
Visite commentée d’environ 2h30 très enrichissante sur la culture et l’art botanique japonnais
En cliquant sur l’album ci-dessous possibilité de voir un aperçu du parc
Vide grenier de l'ASTAPAT
CAUTERETS, la perle blanche
Couleurs
Edith Piaf a vu la vie en rose. Certains broient du noir. D’autres n’y voient que du bleu …. ou du feu ! Nous, Astapat, n’avons vu que du blanc : le ciel que nous sondions du regard, le sol que nous foulions, l’air que nous respirions. Du blanc, du cotonneux, du floconneux, du cinglant aussi essayant de nous transformer en bonnes femmes ou bonhommes de neige.Du blanc, du blanc …et des couleurs.Dans ce décor immaculé, défilait une troupe hétéroclite à la démarche curieuse. Si certains personnages donnaient dans la sobriété, d’autre, sans complexe, avançaient un sur-sac à dos vert amande sur parka bleu canard et avec raquettes orange d’Espagne, sur-sac rouge vermillon sur parka rouge carmin et raquettes violacées, sur-sac rouge cerise sur parka vert pomme granny smith ou sur parka vert épicéa et des raquettes jaune colza, sur-sac orange clémentine du Maroc sur parka rouge bordeaux, etc…Spectacle réjouissant certes, mais peu harmonieux malgré un louable effort d’élégance de M. : sobre tenue noire agrémentée d’un sur-sac bleu roi de Prusse assorti aux raquettes et même aux bâtons. Hélas, un liséré jaune citron de Grèce courait le long du mollet ! Du blanc, du blanc …et des couleurs.
Merci à Cyrille de nous avoir entraînés dans ses pas (Où ça ? Les curieux peuvent consulter le programme. En sauront-ils plus pour autant?)
Merci à Malou pour ses pique-niques réconfortants.
Merci à Marcelle, notre organisatrice et coordonnatrice.
Séjour Carnaval de Dunkerque
Sur les traces de Jean Bart du 22 au 25 février 2019
De bon matin, 47 joyeux drilles s’en furent vers le Nord, emmenés par Gilbert et notre chauffeur attitré Dominique. Ce voyage vers Dunkerque est aussi l’occasion de découvrir les pépites touristiques que recèle cette région. Cette année, ce fut la visite d’Arras, le chantier naval de construction d’un navire du XVIIème siècle, la charmante ville entourée de remparts de Gravelines et le fort des dunes à Leffrinckouke.
Mais le but est tout de même de profiter du Carnaval en participant aux bandes, avant-bandes et bal, à l’ambiance chaude et animée. Et pour se dégourdir les jambes avant le retour, rien de mieux qu’une balade en bord de mer dans la fraîcheur du lever du jour. Un détail d’importance, le soleil et la douceur peuvent également se trouver au nord de la Loire !
Merci à Gilbert et à son équipe pour l’organisation formidable de ce séjour.
. Les photos sont de Danielle LE CORRE, Jean-Michel MEUNIER et Philippe CONORD
Séjour en Mayenne 14/15/16 mai 2019
Merci Maryvonne B., merci Annick P. pour l’excellente préparation de ce séjour mayennais au cours duquel nous avons apprécié, de sentiers en rivières, de la source de l’Oratoire en canyon aux grottes hautes perchées, le calme et la beauté d’une verte campagne où côtes et sous-bois en ventis ont su marquer nos pas que nous stoppions tout net pour un panorama où est perchée la cité médiévale de Sainte Suzanne ; visite du château. Nous fûmes attentifs aux explications du guide du moulin à papier pur chiffon du Grand Moulin et à celles du meunier au Moulin de Thévalles. Très bon accueil au Relais des Saulges, gîte et haras. Pique-nique, rando-radeau sur Aze. Puis Nantes après cette heureuse villégiature de l’ASTAPAT.
Pierre Chauveau
Grande traversée des Alpes (5ème étape)
Des cimes des Merveilles à la Grande Bleue
Il y a 4 ans déjà, nous quittions le lac Léman, scrutant l’horizon pour apercevoir la ligne bleue …de la Méditerranée, objet de notre quête très peu mystique, mais cependant obsessionnelle.
Retour dans le Mercantour pour visiter une autre face de la Vallée des Merveilles et les gravures laissées par de mystérieux ancêtres.Au revoir les lacs verts ou bleus, les névés, les forêts de mélèzes abritant les loups, les nombreux vestiges des fortifications, souvenirs des tensions franco-italiennes des 19ème et 20ème siècles.
Puis dans la chaleur et la sueur, début de la bascule vers les Alpes méditerranéennes. Grimpons vers l’Authion et le Mangiabo avec la promesse d’apercevoir cette fameuse ligne bleue. Déception : la Méditerranée joue l’Arlésienne dans la brume de chaleur.
Bascule définitive dans l’arrière-pays niçois. Adieu pics, lacs, chamois et flore alpine. Bonjour oliviers, chênes verts et senteurs de la garrigue (serpolet, fenouil, lavande, genêt…)
Abandonnons le beau village perché de Ste Agnès (avec vue sur Mare nostrum) pour rejoindre, sous le cagnard, le vieux Menton où la troupe liquéfiée se jeta enfin dans la Grande Bleue !
Bravo aux participants de cette traversée des Alpes, particulièrement au cru 2019, à l’ambiance joyeuse et agréable.
Merci Marcelle . Mission accomplie. Formidable la reprise de ton appareil photo à ce bouquetin coquin détalant dans la pente, l’appareil embroché au bout de sa corne.
Merci Emilie, inventrice du foulard tourniquet brumisateur. Merci Elie, notre porteur d’eau, mouilleur de chapeaux, refroidisseur de cerveaux, livreur de boissons fraîches et glaçons dans un moment désespéré. Sans vous, nous n’aurions jamais bouclé cette étape caniculaire !
Séjour » Cinq Terre » du 12 au 19 septembre 2019
Les Cinq Terre se méritent et quoique que l’on puisse vous dire : ce ne fut pas la Dolce Vita !
Des sentiers raides tant en montée qu’en descente, des marches par centaines pour les uns ou faux-plats pour d’autres …. et le tout, sous une chaleur bien méditerranéenne ! Mais peu importe, la récompense est là : des panoramas de toute beauté sur la côte et l’arrière des villages. Cette terre est empreinte de la peine des hommes et des femmes qui ont façonné ces paysages : cultures en terrasses soutenus par des murets de pierres sèches, vignes, oliviers, … Les rails à crémaillère ont bien allégé le travail des récoltes.
Cinq villages médiévaux de poche : Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manorola et Riomaggiore» aux vieilles maisons colorées et fleuries, reliés entre eux par des sentiers côtiers. Nous en avons gravi deux. Véritable tour de Babel sous la chaleur, tout ce petit monde transpire, souffle, se sourit et même échange quelques mots ! Quel bonheur de ressentir une certaine communauté dans l’effort !
Par la mer, nous avons été saisis par ces joyaux de l’Italie suspendus entre ciel et mer (même le train), de quoi « tomber en amour » de cette terre protégée, à l’écart du temps !
Pour « Méditer Année » !